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Repérer un début de grossesse grâce aux symptômes de la nidation

Par Christel
Repérer un début de grossesse grâce aux symptômes de la nidation

Souvent très attendus et parfois redoutés, les premiers signes d’une grossesse peuvent être difficiles à détecter. La majorité d’entre eux accompagnent l’étape de nidation, processus au cours duquel l’embryon s’implante dans la muqueuse utérine. Il est interminable de devoir patienter jusqu’au test de grossesse et vous aimeriez savoir s’il est possible de percevoir des signes après la fécondation. Alors, quels sont les symptômes de la nidation ? Saignements, pertes blanches, nausées, aménorrhée : apprenez à les identifier. 

Tout savoir sur le processus de nidation

La nidation, ou implantation embryonnaire, est une étape clé dans le début de la grossesse. Elle intervient après la phase d’ovulation puis de fécondation. Il est important de revenir sur ces grandes étapes pour bien comprendre ce que nous pouvons ressentir quand nous les traversons.

Ovulation et période fertile

Lors de votre cycle menstruel, une fenêtre de fertilité s’ouvre quelques jours avant l’ovulation et se referme le lendemain. Pourquoi ? Grâce à la glaire cervicale qui peut maintenir en vie les spermatozoïdes jusqu’à 5 jours. Mais c’est seulement pendant les 12 à 24 heures de vie de l’ovule que peut avoir lieu la fécondation, même si le rapport sexuel a eu lieu plus tôt. 

Pour mettre toutes les chances de votre côté afin de tomber enceinte, vous devez cibler cette période de fertilité. En étant attentive, il est possible de repérer des signes d’ovulation. Ou encore de vous aider d’un test d’ovulation digital, pouvant vous indiquer les 2 jours les plus fertiles. Cette fenêtre peut être plus large selon les dispositifs employés.

Fécondation et voyage jusqu’à l’utérus

Le jour 1 de la grossesse correspond à la fécondation, ce moment où un spermatozoïde s’introduit dans l’ovule. Les chromosomes de chaque gamète fusionnent en une cellule : l’œuf, qui va ensuite migrer vers l’utérus. À ce stade-là, la grossesse n’est pas encore gagnée, puisque seulement 1 œuf fécondé sur 3 termine ce voyage et parvient à s’implanter dans la muqueuse utérine. 

Nidation ou implantation embryonnaire

Après la fécondation, le cycle menstruel prend fin. Il y a une augmentation importante de plusieurs hormones : les œstrogènes, la progestérone et la fameuse hCG (hormone Chorionique Gonadotrope), détectée lors des tests de grossesse. Dans le cas contraire, leur taux chute environ 14 jours après l’ovulation et les menstruations se déclarent. Cette production hormonale permet le maintien de la nidation : l’embryon se niche dans l’endomètre et s’y accroche. Le placenta se met en place, puis très rapidement le cœur, les os, le système nerveux…

Tout ce processus de nidation s’accompagne de symptômes qui peuvent être utilisés pour repérer un début de grossesse, avant même de réaliser un test de grossesse. Attention toutefois, car certains sont proches des symptômes prémenstruels. Il faut être très attentive à son corps et aux changements opérés pour pouvoir correctement les identifier. 

Courbe de température élevée en fin de cycle

Pour les femmes qui utilisent ce paramètre pour déterminer leur période d’ovulation, vous pouvez aussi vous en servir pour savoir s’il y a eu fécondation. Même si ce n’est pas un symptôme propre à la nidation, il vous permettra de prédire une éventuelle grossesse.

Alors comment savoir si l’ovule a été fécondé ? Au cours du cycle menstruel, la température corporelle évolue. Au départ relativement stable, elle chute la veille de l’ovulation avant de remonter au-dessus de 37 °C. Dans le cas où la fécondation a eu lieu, la température ne va pas redescendre en fin de cycle. Elle restera élevée, au-dessus de 37 °C. Cela peut engendrer un effet « bouffée de chaleur » chez certaines femmes. 

Spotting de nidation

Le terme spotting, de l’anglais spot, signifie « tâche ». 1 femme sur 3 peut être confrontée à ce spotting de nidation, aussi appelé saignement d’implantation ou encore saignement de nidation. Il s’agit d’une légère perte de sang due à l’implantation de l’embryon (nidation) dans l’endomètre, très irrigué. Ce saignement rose ou brun peut être isolé ou durer 2 ou 3 jours tout au plus. Lorsqu’on parvient à le différencier du spotting d’ovulation, c’est un signe de grossesse très révélateur. Par contre, ce symptôme de la nidation n’est pas du tout systématique : son absence ne signifie pas que vous n’êtes pas enceinte !

Quand observer ce saignement d’implantation ? Là est toute la difficulté. Il est susceptible d’arriver juste avant la date présumée de vos règles, pour les femmes ayant un cycle régulier de 28 jours. Pour résumer : 

  • ovulation (possible spotting, observé par 3 % des femmes) ;
  • saignement de nidation 6 à 12 jours après ;
  • menstruations 11 à 16 jours après, s’il n’y a pas de grossesse.

Augmentation des pertes blanches

Les pertes vaginales font partie du cycle menstruel des femmes. Elles sont constituées de sécrétions vaginales et de glaires cervicales selon la période. Elles jouent notamment un rôle protecteur de l’utérus, en nettoyant naturellement le vagin. Chez certaines femmes, le début de grossesse peut être accompagné d’une augmentation des pertes vaginales. En effet, le taux d’œstrogènes qui produisent la glaire cervicale ne redescend pas après une fécondation. Cela induit une production de glaire et donc des pertes blanches plus importantes qu’habituellement. 

Douleurs liées à la nidation

Il n’y a pas vraiment de douleurs lors de l’implantation de l’embryon dans l’utérus, mais certaines femmes annoncent ressentir des tiraillements ou des crampes dans le bas-ventre ou le dos. Ces symptômes de la nidation n’ont pas encore été prouvés scientifiquement. Mais il y a des futures mamans, très à l’écoute de leur corps, qui sont sûres de ressentir ce processus. 

Aménorrhée ou absence de règles

Bien sûr, c’est LE symptôme de nidation le plus évident, mais pas toujours le plus fiable. Dans la majorité des cas, l’absence de menstruation confirme qu’il y a bien eu fécondation et que vous êtes enceinte. Attention cependant, car certaines femmes n’ont pas de cycles réguliers. En plus, certains facteurs peuvent l’influencer, comme le stress ou des maladies. 

Petits désagréments physiques, symptômes de la nidation

Beaucoup de changements physiologiques s’opèrent lorsque vous êtes enceinte. Et d’autres symptômes, pas toujours agréables, peuvent être observés dès le début de la grossesse. Vous vous en doutez, on dit merci à qui ? Aux hormones bien sûr ! Elles sont responsables de beaucoup de nos maux de femme enceinte, dès le début puis tout au long de la grossesse. Les œstrogènes, la progestérone et l’hormone hCG sont sécrétées suite à la fécondation de l’ovule. Mais comment se manifestent nos hormones de grossesse préférées ?

Nausées

Eh oui, les nausées sont engendrées par les bouleversements hormonaux de début de grossesse, et plus particulièrement à l’hormone hCG. Plus son taux est élevé et plus vous êtes susceptible d’être touchée par les nausées. Ce n’est pas une partie de plaisir, mais vous pouvez vous consoler en vous disant que sa présence indique que votre grossesse se déroule normalement et que votre bébé va bien ! Chez la majorité des femmes, elles disparaissent à la fin du 3e trimestre. En attendant, je vous livre mes secrets pour soulager vos nausées pendant la grossesse

Soucis intestinaux

Cette fois, c’est la progestérone qui va faire des siennes. Elle peut être à l’origine de ballonnements ou de constipation chez les futures mamans. En effet, elle a un effet relaxant sur l’utérus et l’intestin, ce qui induit un ralentissement du transit. Pour prévenir ces désagréments, pensez à bien vous hydrater et à consommer des aliments riches en fibres.

Fatigue accrue

Votre corps fonctionne à plein régime pour implanter l’embryon, le maintenir et construire ce petit être pendant les 9 prochains mois. La conséquence : une fatigue qui peut vous paraître inhabituelle. En plus, la progestérone favorise la somnolence, ce qui n’aidera pas !

Acné 

Sur ce point encore, nous ne sommes pas toutes égales. Si certaines femmes vont être épargnées, d’autres vont subir de plein fouet les foudres du big bang hormonal de début de grossesse. Nettoyez bien votre visage et ne grattez surtout pas, vous retrouverez bien vite votre peau de bébé. Au besoin, lisez nos conseils pour gérer les problèmes de peau enceinte !

Poitrine gonflée

Dès la nidation, vos seins peuvent être gonflés et douloureux. Cela risque malheureusement de s’accentuer au cours de la grossesse. Les œstrogènes et la progestérone entraînent une augmentation du volume des glandes mammaires. Dans le même temps, les aréoles deviennent plus foncées sous l’effet de l’hCG.

Envie fréquente d’uriner

L’œstrogène agit comme un assouplissant des muscles et des articulations, afin de permettre au bébé de prendre sa place, puis de sortir par le bassin au moment de l’accouchement. Dès le début de la grossesse, les muscles de l’urètre vont se détendre et donc moins résister à la pression de la vessie. L’envie de miction sera plus fréquente et deviendra de plus en plus urgente !

Si vous êtes à l’affût du moindre signe de grossesse, restez attentive à ces symptômes de nidation. Bien sûr, il est évident que le signe le plus fiable reste le test de grossesse, alors… patience !

Et vous, comment s’est passée l’attente de bébé ? Venez partager votre expérience avec nous en commentaire !

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