Pour tomber enceinte, certaines femmes décident de laisser faire la nature et de ne rien calculer. D’autres, au contraire, souhaitent mettre toutes les chances de leur côté et calculent précisément la durée de leurs cycles, observant leur glaire cervical et guettant l’ovulation. Mais comment peut-on la détecter naturellement ? La température corporelle est un indicateur précieux, à condition d’être prise correctement et au bon moment. Cette méthode de grand-mère, si elle est aujourd’hui tombée en désuétude demeure pourtant l’un des premières recommandations des gynécologues lorsqu’un couple a des difficultés pour concevoir. On vous dit tout sur cette méthode, ses avantages mais aussi ses limites.
Les variations de température au cours du cycle menstruel
Au cours du cycle, la température de la femme n’est pas la même. Elle va connaître de légères fluctuations qui ne doivent rien au hasard. Elle va rester stable, aux alentours de 37° pendant toute la durée de la phase folliculaire, qui s’étend des règles à l’ovulation. Juste avant l’ovulation, la température va chuter, pour atteindre son point le plus bas du cycle.
Enfin, lors de la phase folliculaire, on observe une augmentation de la température de 0,5 degré, en raison de la progestérone secrétée par le corps jaune. La température restera ensuite légèrement plus élevée au-delà de 28 jours s’il y a eu fécondation, elle va au contraire progressivement baisser jusqu’à la survenue des prochaines règles dans le cas contraire. Il faut garder à l’esprit qu’il n’existe pas de température identique pour toutes. Ce qui compte ce n’est pas d’avoir 37° en début de cycle puis 36,5° au moment de l’ovulation mais plutôt d’observer ces modifications sur deux cycles au moins.
Prise de la température : mode d’emploi
La prise de température doit être effectuée chaque matin à la même heure avant toute activité physique. Il faut également toujours employer le même thermomètre et la même technique (buccale, rectale, électronique). L’idéal est d’ensuite de consigner les données relevées chaque jour sur un feuillet millimétré, ou sur un tableau tel que celui-ci, afin d’observer la courbe avec exactitude. Il est intéressant de noter également sur cette feuille les éventuels symptômes ressentis pendant le cycle (douleurs abdominales, nausées, maux de tête) mais aussi l’aspect de la glaire cervicale. La courbe ainsi obtenue, avec des plateaux bien distincts, permet généralement de dater avec précision l’ovulation et donc la période la plus fertile pour concevoir.
Une méthode utile mais peu fiable si elle n’est pas associée à d’autres données
La prise de la température est une méthode contraignante et qui demeure peu fiable, surtout si on souhaite l’utiliser comme moyen de contraception. La température basale peut être soumise à de nombreuses modifications, en dehors de celles observées pendant le cycle menstruel : un rhume, de la fièvre, une insomnie, un traitement médicamenteux. A noter également que la méthode thermique est peu efficace sur les cycles longs ou irréguliers.
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Nous l’avons vu, la température corporelle de la femme connait des changements notables pendant le cycle menstruel. Ces modifications scandent les différentes phases du cycle et permettent de détecter la survenue ou non de l’ovulation mais aussi la régularité des cycles. La courbe de température est donc très utile pour les couples qui essayent d’avoir un enfant mais aussi au début d’un suivi en PMA (procréation médicalement assistée) lorsque bébé tarde à venir. Au cours d’un cycle, le corps féminin subit de nombreux bouleversements et les femmes ne ressentent pas tous ces symptômes de la même manière. Les informations sur la température corporelle peuvent être associées à d’autres indications physiologiques et un outil comme le bracelet AVA permet justement de maximiser ses chances en associant ces données avec d’autres paramètres. Pour mettre toutes les chances de son côté !
Vous pouvez retrouver sur notre site un article très complet avec l’avis de nos lectrices après test du bracelet AVA
Merci au Docteur Mintz, gynécologue-obstétricien à Paris. Article-partenaire
Petite erreur la température augmente pendant la phase luteale et non pas folliculaire