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Pourquoi j’ai choisi d’accoucher par césarienne

Par Karima Peyronie
Pourquoi j’ai choisi d’accoucher par césarienne

En France environ une femme sur cinq accouche par césarienne et le taux peut grimper jusqu’à 50% dans certains établissements. Des chiffres qui ne rendent pas compte d’une réalité plus particulière : quelles sont les femmes qui ont subi la césarienne ou celles qui l’ont choisi. Car oui, on peut « choisir » d’accoucher par une césarienne ! Un sujet très tabou qui peut même sembler une hérésie pour beaucoup de personnes, dont les médecins. Quant à moi, j’ai décidé de faire une césarienne dite de convenance… et je vous explique pourquoi.

J’avais déjà eu une césarienne d’urgence

Pour ma première fille, j’étais terrifiée à l’idée de subir une césarienne. Quand on me l’a annoncée au dernier moment, car son cœur s’emballait, j’ai eu la peur de ma vie.

Quoi ! Je ne vais pas accoucher comme tout le monde ? Mais ce n’est pas naturel ? Est-ce-que ça fait mal ? Serai-je seule ?

Bref grosse panique dans ma tête, j’étais vraiment super mal. Puis au final, cette césarienne d’urgence s’est plutôt bien passée, j’ai ressenti des douleurs post-opératoire, mais satisfaite de ce passage. L’essentiel étant bien sûr la santé du bébé et la mienne. Donc finalement je ne connaissais que ce mode opératoire, et pour mon deuxième accouchement j’avais juste envie de me diriger en terrain connu.

Ma cicatrice de césarienne était nickel, aussi j’étais rassurée à l’idée de réouvrir au même endroit. Et puis j’étais déjà préparée psychologiquement aux douleurs que j’allais avoir, je savais cette fois-ci qu’elles allaient prendre fin et qu’elles étaient surmontables. Bref, le terrain était déjà balisé, j’avais l’impression d’avoir fait 50% du travail ainsi.

J’avais trop peur de l’accouchement par voie basse

Jeune maman dans sa trentaine, j’en ai entendu des histoires d’accouchements autour de moi ! Il y a celles qui vivent dans le monde des bisounours et pour qui tout s’est passé comme dans les films… et puis les autres. Ma tête était envahi de témoignages « des autres » : celles qui ont vécu des accouchements sans fin de 72h, d’autres qui ont eu des déchirures jusqu’à l’anus, d’autres qui se sont retrouvés quasi-incontinentes à cause d’une épisio trop profonde… Bref, j’étais terrorisée. J’ai aussi cette intime conviction que l’on a les accouchements qui nous ressemblent.

La plupart de mes copines cool et zen ont eu des superbes délivrances. Moi, je suis plutôt du genre angoissée, « control freak », qui passe sa vie à faire des auto-diagnostics sur le net, alors quand on me dit « ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer ». J’imagine en fait les 36 derniers épisodes de Grey’s Anatomy où « non, ça ne s’est pas passé comme prévu ! ». Ces angoisses de l’accouchement par voie basse allaient peut-être même me gâcher mon moment ? Bien sûr que si j’avais testé j’aurais pu adorer, et me rendre compte que tout s’est bien passé en effet, et pleurer de joie à l’idée d’avoir mis au monde « toute seule, comme une grande ». De ressentir ce bonheur exquis de « sentir passer le bébé » comme mes copines me le décrivent. Mais non… pour moi l’accouchement c’est un peu comme jouer à la roulette russe… Soit ça passe, soit ça casse. En optant de moi-même pour une césarienne, je mettais un maximum de côté de chances pour que ça passe.

Mon corps m’appartient : je veux décider

On en vient à la partie militante de mon choix et sans doute la plus importante ! Quand j’osais formuler ma demande aux professionnels de santé, mon médecin traitant, mon échographe ou autres, ils me faisaient TOUS les gros yeux et surtout ne rataient pas une occasion pour me dire à quel point choisir de faire une césarienne était illogique.

 On ne choisit pas de se faire opérer, c’est une hérésie.

Soit j’entends bien ! MAIS pour autant…. Nous sommes dans un pays libre ! Si j’ai des gros seins et que je décide d’avoir des seins encore plus gros, je fais ce que je veux, même si c’est dingue et que ça ne répond pas à la norme, et que je prends d’énormes risques en le faisant.

Il y a quelques décennies, on disait aux femmes qu’elles devaient accoucher dans la douleur… c’était le passage obligé. Heureusement quelques femmes libres ont décidé de changer des autres et de préférer la péridurale, faisant de cette exception une nouvelle « norme ». Puisqu’aujourd’hui le retour à la péridurale est pratiquée dans près de 80% des accouchements en France.

Dans certaines régions d’Amérique latine, la césarienne est le mode d’accouchement encore plus répandu que la voie basse. Alors pourquoi diable, n’aurais-je pas le droit de disposer de mon corps et de demander ce qui pour moi me semble plus en adéquation avec ma vision de la maternité ? Nous sommes en France, un pays où le taux de mortalité en couches a quasiment disparu, avec des unités médicalisées extraordinaires, la césarienne n’est plus une opération exceptionnelle. Elle présente les mêmes risques que n’importe quel acte chirurgical en rapport avec l’anesthésie, les risques d’infections…

Quand ma gynécologue a accepté ma demande de césarienne sans aucun jugement, ou quand mon étiopathe m’a parfaitement comprise et soutenue dans ce choix sans essayer de me faire changer d’avis : je me suis sentie respectée. Elles avaient compris que mon choix était totalement éclairé et réfléchi. Je savais que la rémission pouvait être plus longue, que j’étais privée de certaines sensations, que c’était aussi un acte perturbant pour le fœtus que l’on vient cueillir… oui je savais tout ça et malgré tout je voulais ma césarienne.

C’était même le point essentiel pour passer en toute tranquillité ma grossesse sans aucune appréhension du Jour J. Et ma grossesse a été idyllique sur ce point. Paradoxalement je l’ai même exempté d’une partie du suivi médical imposé ( les prises de sang mensuel ou le test de trisomie par exemple). Là aussi je voulais être libre de mon corps, ne pas imposer la cadence de ces actes médicaux qui pour moi n’étaient pas nécessaires, et surtout parce que je ne présentais pas une grossesse à risque et que j’étais en parfaite santé. Et ma gynécologue toujours aussi psychologue respectait tout autant mes choix, sans « trop » de remontrance. Un peu, quand même, elle était bien obligée pour la forme.

Une césarienne programmée pour ma vie sexuelle ?

Bah oui, il faut bien l’avouer, je ne vais pas faire l’hypocrite, bien sûr j’y ai pensé. Puisque j’avais déjà été ouverte une fois au niveau du ventre, je n’avais pas très envie de me taper le doublon avec l’épisiotomie en prime. Je me souvenais surtout que pour mon premier accouchement, j’avais eu mon premier rapport trois semaines après l’accouchement, ce qui était une belle récompense après les difficultés que j’avais eu pour surmonter la douleur post césarienne les premiers jours.

Avoir aucune séquelle au niveau du vagin, pouvoir uriner sans problème, ne pas ou presque pas avoir besoin de faire de séance de rééducation du périnée, et surtout garder sa tonicité musculaire lors des rapports… sont autant d’arguments qui raisonnaient dans ma tête pour me convaincre de faire le bon choix.

Le point culminant a sans doute été lorsqu’une amie m’a appelé en pleurs, en pleine seconde grossesse parce qu’elle était en train de faire un prolapsus (le mot scientifique pour « descente d’organes »). Là j’ai imaginé son vagin dilaté et ses lèvres qui descendaient, laissant entrevoir des bouts de peau peu ragoutants. Désolée pour ce genre de détail, mais c’est réellement ce que j’avais à l’esprit… j’imaginais à quel point mon sexe pourrait être déformé et comme mon chéri ne me regarderait plus jamais de la même façon. Comment lui dire : « mais non vois l’amante en moi avant la mère ! »

Je sais, que des millions de femmes ont accouché par voie basse, sans jamais connaitre ce genre de mésaventure, et que leur vie sexuelle n’a jamais été affectée. Oui, mais voilà, face à ce risque, aussi petit soit-il, j’ai préféré jouer la carte de la prévention.

Me réapproprier mon accouchement en préparant ma césarienne

J’ai toujours eu du mal avec l’autorité et du coup assez mal à l’aise face au corps médical qui peut nous infantiliser et nous rendre si vulnérable. Je comprends tout à fait que les praticiens n’aient pas toujours le temps de répondre à toutes nos questions lors des consultations, et qu’ils soufflent de temps en temps quand on veut aller dans le détail. Oui mais voilà, je suis comme ça. J’ai besoin de savoir, de comprendre, de peser le pour et le contre, et d’être éclairée sur chaque étape de l’accouchement. Or lors d’un accouchement par voie basse, il y a des urgences, des décisions, des consensus à prendre en compte selon le cas particulier de chacune. Cette partie me déplait, j’ai l’impression d’être un cobaye. Mea Culpa a 100%, je ne prétends pas que mon attitude soit la meilleure et je devrais laisser les professionnels faire leur métier, mais c’est plus fort que moi.

En choisissant et en préparant ma césarienne, j’ai pu profiter de consultations personnalisées et exprimer dans le détail mes craintes, mes questions, mes exigences. J’ai été suivie par l’exacte même équipe médicale qui allait m’accoucher, ce qui m’a aussi beaucoup rassurée. L’anesthésiste et l’obstétricien me connaissaient déjà, et savaient mes attentes. J’ai ainsi pu insister sur le protocole de douleurs post-accouchement jusqu’à savoir exactement quels médicaments on allait me prescrire pour éviter les douleurs de ma première césarienne.

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Je savais aussi le programme de ce jour : savoir si mon conjoint allait pouvoir être présent, quel type de péridurale j’allais recevoir, combien de temps prenaient les différentes étapes de l’opération, où et avec qui allait partir le bébé pour les tests de naissance, est-ce que mon conjoint pouvait suivre le bébé, combien de temps j’allais rester en salle de réveil et s’il était possible d’y faire déjà un premier peau à peau, quelle perfusion j’allais recevoir pour le retour en chambre, quel était le protocole de la première levée… 

Toutes les questions sur le déroulé de ma césarienne étaient soumises ET discutées, en une sorte de consensus entre ce qui est réalisable et ce qui était important pour moi. En somme j’avais enfin l’impression d’être partie intégrante de ce jour qui allait être l’un des plus importants de ma vie. De ne pas le subir. De ne pas suivre des injonctions. D’être actrice prenante même en ayant fait le choix d’être passive physiquement. Mon accouchement allait être celui que j’avais imaginé et fantasmé… et même encore en mieux !

Une césarienne programmée, c’est planifier son accouchement

Je dois quand même préciser que ma gynécologue a accepté la césarienne parce que j’en avais déjà subi une. Je ne sais pas si on trouve beaucoup en France de praticiens qui l’accepte pour une primipare. Sans lui parler de ma phobie d’avoir un vagin déformé, j’ai surtout invoqué le fait qu’ayant une petite fille, c’est l’idéal côté organisation et c’est vrai ! Rolala, aucune prise de tête, tout est planifié et calibré à la journée près. Pas de rush de dernière minute quand tu perds les eaux à 3h du mat’ un jour de semaine et que tu n’as personne pour faire du baby-sitting d’urgence. J’ai pu préparer ma fille en douceur, en lui expliquant que de telle date à telle date je ne serai pas à la maison, faire l’emploi du temps durant mon absence, organiser les roulements de gardes et les sorties d’école… Avant de partir tranquillement à la maternité, toutes mes machines étaient à jour, mon ménage fait et le congélateur remplit à bloc pour mon retour.

L’avantage de savoir avec exactitude le jour d’accouchement et de pouvoir tout planifier sans stress. J’ai même organisé ma mise en beauté jusqu’au bout. La veille j’ai été chez le coiffeur faire un brushing, et même me faire une pause de faux-cils pour être au top sur les photos post-accouchement. On a même eu le droit à notre dernière soirée en amoureux, et nous avons été dans un restaurant romantique à côté de la clinique avec cette impression de savourer le dernier “repas du condamné”. Pendant que nous dinions, nous avons papoté avec d’autres clients et dans la conversation je leur explique que je vais accoucher dans 7h… ils étaient étonnés et amusés. Une femme enceinte jusqu’au cou, totalement décontractée la veille de son accouchement, qui profite de son amoureux et même du super fondant au chocolat, sans contraction… Ce n’est pas commun, non ?

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crédit photo : maman comète

Une césarienne programmée comme une “people”

Pourquoi la moitié des célébrités sur cette terre a le droit à cette fameuse césarienne et nous, petites gens, nous devons passer par un accouchement conventionnel ? Oui les actrices d’Hollywood et autres célébrités plébiscitent ce type d’accouchement, invoquant l’organisation entre deux dates de tournage. Ok je ne suis pas dans un studio à Los Angeles, mais moi aussi j’ai une vie à gérer et des impératifs tout aussi importants que de donner la réplique à Tom Cruise !

Je suis résolument contre cette inégalité sociale (et financière) qui catégoriserait l’accouchement en deux types. Les grandes de ce monde, à qui on exauce les moindres caprices du moment qu’il y a un chéquier bien fourni, et les autres qui doivent suivre le processus. Disons que oui, j’ai voulu la jouer un peu comme Beckham sur ce coup et ses quatre césariennes programmées, sans que personne n’ai eu à redire. Moi aussi je peux être « posh », sans être diva. Et même si mes copines moquent mon côté « chochotte », ce qui a tendance à me vexer (croyez moi être ouverte en deux ne fait pas de moi une chochotte), elles sont d’accord pour dire que finalement je suis un peu leur Rachida Dati à elles, les louboutins à J+3 en moins !

Ce témoignage n’a pas pour but de vous convaincre que la césarienne est la meilleure option d’accouchement pour vous, loin de là… ce serait même dangereux. L’acte n’a rien d’anodin et doit être mûrement réfléchi. Je tenais à vous expliquer MES propres raisons qui m’ont amenée à ce choix et en quoi VOUS pouvez déculpabiliser si ce même genre de questions vous traversent l’esprit. L’important étant de partager plus d’informations, de transparence lors des rendez-vous médicaux, sans jugement. Plus nous serons de mères parler de la césarienne (de convenance ou d’urgence), plus la parole sera démocratisée, les tabous levés et la culpabilité réduite !  

Dans un prochain article, je vous raconterai comme s’est passée cette fameuse césarienne de convenance / programmée !  

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17 Commentaires
  1. Bonjour, Merci pour votre témoignage. Je suis enceinte de 7 mois. Je suis entrain de passer par tout les émotions et sentiments de peur et d’envie pour mon accouchement. Il y a 2 mois je voulais absolument une césarienne et plus forcément maintenant. Je. Ne choisirais peut-être pas. Mais ça fais du bien d’avoir un témoignage dans ce sens sait dès que tu parles de ton envie de programmer une césarienne, on te fait culpabiliser. Je me réjoui de l’article sur la césarienne.
    Bien à vous.
    Andreia

    Andreia
  2. Bonsoir,
    Ah qu’il fait du bien ce témoignage, j’ai moi même choisi la césarienne pour mon second accouchement après un premier accouchement par césarienne d’urgence très mal vécu. Quelles qu’en soient les raisons il est essentiel d’être écoutée ce qui a été mon cas résultat mon second accouchement n’aurait pas pu mieux se passer ! Alors juste merci

    Mélanie
  3. Merci de ce témoignage. Moi même je suis mexicaine et le choix d’une césarienne relève d’une question aussi culturelle. Mais en France, on ne me donne pas le choix. J’ai peur de devoir frapper plein de portes pour trouver quelqu’un qui voudra bien me programmer une césarienne.

    Eréndira
  4. Enfin, que cela fait du bien de se retrouver dans ton choix d’accouchement, car trop souvent des gens jugent le choix mais comme je reponds à chaque fois la femme est libre, a la droit de vote et donc a la liberté de choisir son accouchement par césarienne.
    Quand j’ai accouchée de mon premier loulou tout le monde m’a prise pour une folle dans mon entourage, sauf ma maman et une sage femme qui m’a reçu pour faire le 1er cours de préparation à l’accouchement où elle a senti que je ne voulais pas accouchée comme ça par voie basse trop d’appréhension pour mon bébé qu’il reste bloqué ou que je sois déchirée, de plus le papa était en déplacement la semaine et n’était là que les week-ends , elle a eu la reponse qui m’a permise d’affirmer mon choix en me disant c’est votre corps, alors pourquoi ne pas choisir et pourquoi devrions nous sacrifier notre liberté de femme en devant faire par rapport aux autres ce n’est pas parce que d’autres l’on déjà fait que cela est pour vous et comme elle m’a dit de toute façon une femme qui ne veut pas accoucher par voie basse n’accouchera pas par voie basse le corps humain est étrange et cela finira dans l’urgence alors autant faire votre choix. Je suis sortie de la consultation aux anges j’ai vue mon obstétricien qui a fait son travail en m’expliquant les risques d’une opération et fait faire des examens pour connaître la taille de mon bassin, juste histoire de se couvrir et par chance mon fils avait une chance sur deux de pouvoir passer alors il m’a demandé ce que je voulais faire et là je lui dis cela a toujours été une césarienne pour moi et rien d’autre, ok il m’a répondu c’était juste pour la confirmation de mon choix. Genial, un super médecin ! Pour vous dire après ma seconde césarienne, il y a un an maintenant l’anesthésiste m’a dit le jour où l’on a besoin de tourner une pub pour les césariennes ont vous appelera car avoir une maman qui a le sourire du debut a la fin ça fait plaisir.
    Alors certes je ne sais pas ce que sont des contractions et poussées mais je ne suis pas moins une maman fière d’avoir mes plus belles cicatrices.

    Génie
  5. Merci pour ce super témoignage. J’ai un seul bémol – la femme n’a pas à se JUSTIFIER de sa césarienne. Et j’aime pas ce terme “convenance”, car par convenance, on aurait choisi que ce soit les hommes qui accouchent.
    Cordialement

    Sans-enfants
  6. Merci pour ce témoignage. Je suis moi même enceinte et souhaite une césarienne pour toutes les raisons que vous avez indiqué. Je n’ai pas pour l’instant trouvé un médecin qui accepte. Le corps médical est particulièrement moralisateur et culpabilisant et c’est un vrai choc à chaque conversation. Ils cherchent à savoir la raison psychologique profonde, savoir ce qui tourne pas rond chez nous etc. Ce qui est paradoxal car ils n’arrêtent pas de dire que l’accouchement est un moment qui doit être vécu le plus sereinement possible… alors que c’est eux qui sont pour moi une source de stress ! En tout cas merci je me sens un peu moins seule.

    Julia
  7. Merci merci et merci! À quelques jours de ma césarienne programmée à ma demande car mon bébé est en siège et je ne souhaite pas accouché par voie basse et je fais face à des professionnels de santé me jugeant très sévèrement face au refus d’essayer la voie basse. J’ai eu un dernier rdv avec un obstétriciens de l’hôpital qui à tout fait pour me faire peur , pour que je change d’avis, il m’a prise de haut, prise pour une ignorante… Comment un homme peut il croire qu’une femme qui porte la vie depuis 9 mois ne s’est pas renseigné sur son choix d’accouchement ?
    J’ai été très traumatisé par ce dernier rdv où je n’est pu poser aucune question sur le jour j mais juste faire face à des “c’est vraiment dommage” , “c’est n’importe quoi”, “il faut changer d’avis” , mon dieu quelle horreur…
    Je suis donc parti sur internet à la recherche de femmes qui peuvent comprendre mon choix , et qui ont des témoignages rassurant et BIENVEILLANT, donc un grand merci.

    Hortense
  8. Merci merci et encore merci j’ai rdv lundi avec un gynécologue qui n’est pas fermé à la césarienne dans une clinique privée et de lire votre témoignage me conforte dans ma décision car c’est vrai que je passe pour une folle mais ma décision est bien réfléchi et en effet notre corps nous appartient.

    Marie
  9. Merci pour ce témoignage. J’ai moi-même eu une première césarienne en urgence. J’attends mon deuxième enfant et je souhaite tout comme vous pouvoir vivre cet accouchement sereinement et en avançant en terrain “connu”. J’aurai donc une césarienne programmée si bébé reste au chaud jusqu’à la date programmée. Ma gynécologue est à l’écoute et cela fait du bien de se sentir soutenue et comprise.

    Célia
  10. Hey,
    Merci pour ce témoignage précis. J’avoue que ça m’a énormément rassuré de lui cela.
    Actuellement, je suis enceinte pour la première fois et, vivant dans cette nouvelle ère, je profite des diverses appli d’échanges entre futurs mamans et mamans. Et j’ai eu l’impression d’être une exception.. Depuis très longtemps, aussi loin que je me souvienne, bref j’ai toujours dit “moi c’est clair, je veux une césarienne”… Et le fait de voir que je ne suis pas la seule et que c’est possible..
    J’attends juste de voir les têtes du personnel médical…
    J’estime qu’on n’est pas moins mamans si on ne souffre pas pendant x heures, si on ne se fait pas déchirer et détendre… Maintenant qu’on a la possibilité de profiter sereinement (ou quasi) de son corps tel que le souhaite car à la chirurgie… Faisons le !
    Personnellement, tout l’acte me fait peur… Que ça dure une éternité, la douleur, que le bébé souffre et que ça se passe mal pour lui, d’être ouverte à 100%, de ne pas retrouver mes sensations d’avants car perte muscle, moins serré… Euh non merci… Je passe mon tour Haha…
    Donc merci pour ce témoignage, je me sens moins seule et ça fait tellement plaisir…. Ça te donne l’impression de ne pas être “normal”

    Mimi
  11. J’ai fait une césarienne choisie parce que mon corps m’appartient, que je le voulais avec le moins de déformation possible, que je ne voyais pas l’intérêt de pousser pendant des heures au rythme du personnel médical m’imposant ses directives, m’empêchant de boire, manger, etc. et je n’avais pas envie d’exposer mon intimité à une succession d’infirmiers et médecins.
    Compte tenu des témoignages autour de moi, j’ai très vite fait la balance entre les risques et bénéfices en faveur de la césarienne car je connais les réactions de mon corps, ses faiblesses, ses fragilités, sa physiologie mieux que personne. Chaque femme doit pouvoir choisir pour que s’il y a des complications elles puissent être vécues comme la conséquence d’un choix alors que sinon on devient victime du choix du médecin.
    Tout s’est super bien passé. Aucun regret ! Une maman et femme épanouie cela aide un enfant à être épanoui et le mien n’a connu aucun stress ni traumatisme contrairement à ce qu’on dit ni aucun problème de création du lien affectif ou de fragilité immunitaire.

    Charlotte
  12. Enfin un article dans lequel je me reconnais. MERCI.
    J’ai moi même eu une césarienne de confort pour ma première grossesse et mes raisons sont très proches des vôtres (si ce n’est que je n’en avais jamais eu avant). Avant même d’être enceinte ma décision était prise, ça sera par césarienne. Heureusement mon médecin à été d’accord après quelques discussions.
    Par contre on ne peut pas tjs tout prévoir… Malgré la césarienne programmée une semaine avant le terme, j’ai perdu les eaux à 2h du mat la veille de la césarienne, en réalité 11h avant l’heure fixée d’opération. Donc ça s’est fini en césarienne “d’urgence” à 3h du matin, mais j’en garde un excellent souvenir et tout s’est très bien passé. Le soir même je me levais seule. Si je dois avoir un deuxième enfant, la question ne se pose même pas, ça sera aussi une césarienne avec le même gynécologue.

    Karine
  13. Merci pour ce témoignage !
    Nous sommes d’accord sur beaucoup de points (encore plus pour ce qui est de dispose de son corps). À quel endroit avez vous accouché ? J’ai entendu que la plupart des maternités n’acceptaient les césariennes que pour raisons médicales. Avez vous du « négocier » ? Ou essayer plusieurs médecins ? Plusieurs maternités ?
    Merci pour vos réponses

    Elea
  14. Merci infiniment ! Nous avons entièrement le droit de faire ce que l’ont veux avec notre corps! Nous ne sommes plus obligés de subir tous ça ! Je ne comprends pas pourquoi les gynécologues nous refusent cette intervention ! Ils ne gagnent pas assez d’argent par rapport à la voie naturel?

    Jennifer
  15. Très beau témoignage très beau témoignage encore là vous êtes en Europe imaginez en Afrique en Côte d’Ivoire vouloir programmer une césarienne pour son accouchement j’en parlais ce matin mais imaginez les grands yeux que les gens prenaient pour me regarder à la limite je suis un peu folle mais je sais que ce serait la solution idéale pour moi parce que après c’est mon corps il s’agit de mon corps et j’en dispose comme je veux point barre

    Sarah
  16. Merci beaucoup pour cet aperçu très intime que vous nous offrez avec votre histoire. Jusqu’à présent, j’avais beaucoup trop peur du processus d’accouchement, alors que je n’ai pas encore d’enfant et que j’en suis encore loin. Mais rien que d’y penser me rendait folle. Toutes les femmes qui ont des enfants autour de moi se vantent de leurs histoires incroyablement douloureuses et se vantent d’être des héroïnes. On ne sait plus ce qui est vrai et ce qui est théâtral. Bref, cela fait tout simplement peur aux femmes sans enfants. Votre article m’a encouragée, m’a montré qu’il existe d’autres voies. Merci beaucoup ! Vous êtes très courageuse !

    Charlotte
  17. J’adorait lire ton témoignage sur la césarienne programmé. Ici au Brésil ce type de accouchement n’est pas bien vu aussi, j’ai l’impression qu’est considéré quelque chose de “narcissique” des femmes. Mais c’est vrai qu’est un grand événement qui change la vie de toute la famille, alors pourquoi ne programmer ça? De nos jours nous avons beaucoup de technologie pour penser d’autres manières d’accoucher au-delà de l’accouchement par voie bas. Vous m’avez fait réfléchir beaucoup sur ça, merci!

    Ana Luisa
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