Avant l’arrivée d’Olivia, on avait conjointement avec Julian décidé qu’on allait tenter l’aventure de l’allaitement. Je n’avais pas particulièrement de modèle d’allaitement autour de moi (ma maman ne m’a pas allaité par exemple), mais une très bonne amie, la marraine d’Olivia, m’a “convaincu” et je lui en suis éternellement reconnaissante.

Les débuts n’ont pas été tout rose. Olivia n’a pas réussi à téter les premiers jours. J’ai du tirer mon lait très rapidement pour lui donner dans des contenants alternatifs (cuillère, dispositif d’aide à l’allaitement et même biberon).

Puis, ma sage femme m’a parlé des bouts de seins pour aider Olivia à s’accrocher. Et ça a été le jour et la nuit. A 15 jours de vie, Olivia a pris le sein pour la première fois réellement. Au bout de quelques jours, on a retiré les bouts de sein. Puis, quelques douleurs persistantes, quelques crevasses, beaucoup de pleurs, mais surtout, une ferme envie de s’accrocher.

Au bout d’un mois, le plus dur était derrière nous. Et maintenant, ça fait presque 11 mois que ça dure, pour notre plus grand bonheur à toutes les deux !

Il y a autant d’histoires d’allaitement que de femmes qui allaitent. Il y en a pour qui tout roule dès le début, d’autres qui devront s’accrocher fort.

C’est pour moi indispensable de bien s’entourer : avoir un co-parent présent et aussi convaincu que vous, prêt à vous épauler et à vous soutenir (autant physiquement que mentalement) et aussi, ne pas hésiter à demander de l’aide (sage femme ou conseillère en lactation).

Enfin, un petit conseil qui m’a bien aidé : noter dans son agenda les périodes de pics de croissance présumés (3 semaines, 6 semaines, 9 semaines puis 3 mois, 6 mois, 9 mois). Cela peut permettre d’anticiper et de ne pas se sentir démunie face à un bébé qui réclame le sein tout le temps pendant 24 heures.

Et puis finalement, profiter. Que ce soit pour quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, profiter. L’allaitement, c’est un moment magique avec son enfant, alors savourez ces câlins (même ceux de 3h du matin), car il semblerait que ça manque fort quand c’est terminé !