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Accoucher sans péridurale : les avantages

Par Isabelle
Accoucher sans péridurale : les avantages

Si depuis de nombreuses années la péridurale est un passage quasiment systématique, de plus en plus de femmes décident de vivre un accouchement physiologique sans péridurale. Pourquoi faire ce choix ? Quels sont les avantages ? Comment gérer la douleur des contractions ? Peut-on réussir dès le premier bébé ? 

La péridurale a été une vraie révolution dans la vie des femmes. Au même titre que la pilule contraceptive. Malgré tout, ces dernières années, des femmes, de plus en plus nombreuses souhaitent s’en passer et se préparent dans ce sens. Pour certaines femmes la péridurale reste une bénédiction et nous sommes bien heureuses d’avoir ce choix à notre disposition. Mais dans certains cas les femmes vont mal la supporter : trop dosée ou au contraire pas assez, perte de mobilité, impression de ne plus être actrice de son accouchement. Tour d’horizon des raisons de choisir d’accoucher sans péridurale.

La volonté de vivre un accouchement physiologique

Lorsque l’on peut respecter les processus physiologiques, on constate une diminution des complications et des interventions comme l’utilisation de forceps et ventouses, l’épisiotomie, le départ en césarienne. Le corps humain est merveilleusement bien fait. Tant que la maman et le bébé vont bien, suivre la physiologie le plus possible est une clé pour un accouchement en douceur et une meilleure récupération en post-partum. 

Souvent la péridurale est le point de départ d’une cascade d’interventions. Même si l’intention de départ est uniquement de soulager la douleur et donc de procurer du bien-être pour la maman, ce n’est pas toujours le résultat produit. Certaines maternités proposent la péridurale en ambulatoire, vous permettant ainsi de pouvoir encore vous déplacer. Ce n’est malheureusement pas le cas partout. Certaines femmes rapportent que la péridurale n’a fonctionné que d’un côté, ou alors qu’elle ne sentaient plus du tout leurs jambes pendant plusieurs heures. Comme pour tout médicament, chacune peut réagir différemment.

Lorsque la mobilité est entravée, il devient plus compliqué pour le bébé de descendre. On se prive ainsi de l’aide de la gravité pour faire descendre bébé. En ressentant moins ou plus du tout les contractions, il est fréquent de perdre la connexion avec son corps et ses sensations, provoquant ainsi plus de risques de déchirures et d’épisiotomie.

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S’interroger sur le sens de la douleur

Accoucher sans péridurale ne signifie pas souffrir le martyr pendant des heures. Déjà parce qu’en gardant votre mobilité, en vous autorisant à prendre différentes positions, vous allez accompagner la descente de votre bébé de manière plus efficace et plus fluide qu’en restant allongée. La douleur physique est aussi porteuse de plusieurs messages. Elle est là pour indiquer à votre corps qu’il est nécessaire de changer de position.  Cette douleur est aussi un signal envoyé à votre cerveau pour libérer des hormones spécifiques qui vont venir à la fois vous aider à supporter la douleur, créer des contractions plus efficaces et accompagner votre bébé. Des chercheurs commencent justement à réfléchir à l’impact de la suppression de la douleur. En supprimant la douleur par voie médicamenteuse, on supprime aussi toute une réaction en chaîne d’hormones pour la maman et pour le bébé. Quels sont alors les effets sur le nouveau né et sur le lien d’attachement ? Pour l’instant la question reste ouverte.

D’un point de vue psychique, l’intensité ressentie lors de l’accouchement est à l’image de l’intensité du bouleversement que vous êtes en train de vivre. La femme que vous étiez est en train de se fragmenter pour se reconstruire avec une nouvelle identité. On comprend alors que ce passage soit si intense à vivre !

Si dans la vie quotidienne, vous vous sentez particulièrement vulnérable à la douleur, douillette comme disent certains, vous pouvez alors croire qu’accoucher sans péridurale est impensable. En réalité, cela ne veut rien dire du tout. Vous restez la mieux placée pour savoir ce que vous pouvez vivre ou non. L’intensité de la douleur est subjective. Selon le sens que l’on place derrière, cela peut véritablement changer la perception que vous ressentez.

Sachez qu’il existe de multiples pistes de soulagement de la douleur, qui ne sont pas des solutions pharmacologiques. De nombreuses maternités proposent également des outils pour vous aider à mieux vivre les contractions : chant pré-natal, sophrologie, haptonomie, acupuncture, travail sur le souffle et la respiration, hypnose.

Se connecter à sa puissance intérieure

Toutes celles l’ayant vécu sont unanimes. Avoir accueilli votre bébé de manière physiologique vous donnera la confiance que rien n’est infranchissable. Il y a ce sentiment d’avoir renoué avec une force instinctive, de s’être écoutée totalement. Un sentiment d’une telle force que vous le conserverez bien au-delà de la salle d’accouchement. 

L’importance de se préparer

Si votre souhait est de donner naissance de manière physiologique, l’idéal est de vous préparer en amont. Nous sommes persuadées que le corps sait comment accoucher. Mais devant l’intensité du moment, il est possible d’avoir la respiration coupée, de perdre ses repères, de paniquer. D’où l’importance de s’être préparée pendant la grossesse, d’avoir avec soi des outils pouvant vous soulager et vous aider à vous recentrer.

Un autre point non négligeable est la préparation de votre partenaire. Si il ou elle prévoit d’être à vos côtés le jour de l’accouchement il est important que vous en ayez parlé en amont. Il peut être très difficile pour le conjoint de voir son amoureuse souffrir alors qu’une solution à portée de main existe (la péridurale !). En prenant le temps d’en parler ensemble, de lui expliquer en quoi cette démarche est importante pour vous et comment il peut concrètement vous soutenir, cela sera plus facile pour lui d’être aussi acteur et non impuissant. Il existe plein de possibilités de vous soutenir émotionnellement et physiquement : faire des suspensions, des exercices de yoga en couple pendant la grossesse comme nous montrent Marine et son conjoint en IGTV sur notre compte, vous masser le bas du dos, vous encourager.

Il n’y a pas ici de compétition à réussir. Vous avez cette chance d’avoir le choix, saisissez-là pour être en accord avec vous-mêmes. Si le jour J vous décidez finalement d’opter pour la péridurale, il n’y a aucun mal à cela du moment que c’est votre volonté. Cela ne fera pas de vous une moins bonne mère ! 

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