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Comment apprendre les langues à son bébé ?

Par Karima Peyronie
Comment apprendre les langues à son bébé ?

Si de nos générations, apprendre à une enfant à savoir bien parler français, était suffisant, aujourd’hui les choses ont bien changé ! Mondialisation oblige ou visionnage intensif de « Friends » en V. O ? Bref, on se dit que ça serait bien aussi qu’il parle anglais, et pourquoi pas l’espagnol avec quelques notions de chinois… Pour que votre enfant se familiarise tôt aux langues étrangères et devienne peut-être un jour bilingue, voici les p’tits conseils à suivre…

Y’a bilingue et bilingue…

La première évidence qui s’impose à nous est la suivante : votre enfant ne pourra être bilingue dès le plus jeune âge, si vous-même ne l’êtes pas… Oui, ça peut paraitre bête, mais j’entends beaucoup de mamans qui s’imaginent que parce qu’elles comprennent les chansons de Mariah Carey, elles peuvent largement donner des cours d’anglais à leurs enfants, avec leur accent, certes « cute » mais terriblement frenchy… Et je ne parle même pas des conjugaisons de Preterit et de Past-perfect (ça vous rappelle des souvenirs hein ?). Alors bien entendu, vous pourrez toujours transmettre à votre enfant quelques notions, qui seront toujours les bienvenues comme première approche de la langue étrangère : les couleurs, les chiffres…

Il y a aussi le cas des parents qui ont des origines étrangères, qui sont familiarisés avec la langue, mais ne la maîtrisent pas assez pour pouvoir la transmettre. C’est mon cas avec l’arabe. Si je comprends l’arabe dialectal, je ne suis pas assez à l’aise pour parler avec ma fille. Alors je lui glisse tout de même quelques mots ici ou là, surtout pendant les câlins il faut bien le dire… Elle ne comprend pas forcément que c’est de l’arabe, mais elle a alors assimilé que « boussa » voulait bien dire « bisou ». Et ça me suffit pour en recevoir à profusion !

Quels parents bilingues feriez-vous ?

Il existe aussi des parents qui sont vraiment bilingues. Soit grâce à leurs parents, soit leurs chemins de vie à travers les études, le travail… Dans ce cas-là, il serait en effet dommage de ne pas transmettre ce savoir à votre enfant, surtout si cela ne vous demande pas trop d’effort. On dit que les enfants avant 6 ans, sont de véritables éponges à savoir. Tout ce que vous leur apprenez est stocké et assimilé à une vitesse incroyable. Ils ne possèdent pas encore le filtre de la réflexion qui complique les choses. Ainsi si vous apprendrez à votre enfant que pomme se dit « pomme » et aussi « apple , il le comprendra ainsi. Sans se poser la question qu’en fait « apple est la traduction anglaise du mot français pomme ».

M. Mehmet-Ali Akinci, professeur d’université spécialiste du bilinguisme, compartimente les parents « bilingues » en plusieurs catégories avec autant de suggestions d’apprentissage :

  • Si vous êtes un couple mixte, alors vous pouvez instaurer tout simplement  le « 1 parent/1 langue ». “Dès la naissance, l’enfant a accès à une double langue. En se tenant à ce schéma, l’acquisition est facile et sans effort. » Votre bébé comprendra dès la naissance, que le papa est celui qui parlera en espagnol, tandis que la maman parlera en français. Pour lui c’est une évidence, il ne remettra pas ça en cause, et d’instinct il parlera en espagnol avec le père ou ses grands-parents paternels.
  • Souvent on retrouve aussi le « à la maison, une langue ». Selon notre linguiste : « Cette théorie fonctionne bien pour préserver et transmettre la langue d’origine à la maison, ce qui signifie que l’enfant ne parlera pas ou peu français lors de sa rentrée à l’école. » C’est le cas des enfants de la première génération de migrants, lorsque les parents ne parlent pratiquement pas français. Il n’y a pas d’inquiétude sur le rattrapage du retard de la langue officielle qui se fait très rapidement dès les premières années de maternelle. M. Akinci conseille tout de même dans la mesure du possible « pour rattraper ce retard, l’idéal serait qu’un parent poursuive en langue française à la maison, après l’école. »
  • Enfin, on retrouve la « stratégie mixte » . Dans ce cas « les parents mélangent les deux langues naturellement et l’enfant parvient à faire la part des choses. L’idéal est l’apport équilibré, avec possibilité de traduction pour faciliter l’apprentissage. » Une amie parle allemand avec ses enfants, tandis que le papa parle espagnol. Si au début je trouvais cela confus quand je leur rendais visite, aujourd’hui je dois admettre la stratégie gagnante quand je vois devant moi trois enfants d’à peine 10 ans, complément trilingues !

Comment transmettre sa langue à un bébé ?

Bon c’est bien beau tout ça, mais il s’agit de théorie. Alors, concrètement comment faire pour que les choses se mettent en place naturellement, sans avoir l’impression de perturber vos enfants ? Plusieurs questions vous traversent l’esprit :

A partir de quel âge ?

Dès la naissance ! Et même pendant la vie intra-utéro ! Et oui, vous savez que les fœtus entendent les sons émis à l’extérieur. Alors même s’ils ne comprennent pas, ils perçoivent une musicalité propre à la langue, qu’ils sauront reconnaître instinctivement dès la naissance. Vous pouvez exposer votre enfant très rapidement à la LV2 (ça vous rappelle des souvenirs du collège n’est-ce pas ?), même si vous n’avez pas encore l’interaction nécessaire qui vous rassurerait sur sa compréhension. Les premiers mois et années, votre enfant va emmagasiner les notions…. Pour ensuite les retranscrire dès l’âge du langage verbal, vers 2 ans.

A quelle fréquence d’exposition ?

Selon Antoine Gentil, le fondateur de l’agence Baby-Speaking (voir plus bas dans l’article), la fréquence d’exposition doit « être constante et régulière pour être efficace. » Ainsi, si vous décidez de ne parler la LV2 qu’en visite chez vos parents une fois par mois, les résultats ne seront pas efficaces. L’idéal étant tout de même une immersion totale dans le pays étranger, même pour les bébés. Selon M. Mehmet-Ali Akinci : “quatre mois de cours équivaut à trois semaines de vacances au pays !”

Comment apprendre une langue en s’amusant ?

Avant l’école, tout ce qu’apprend un bébé doit rester naturel, et si possible ludique. On ne donne pas de leçons de cours d’anglais à proprement parlé à un tout jeune enfant. M. Antoine Gentil met alors en avant la nécessité « d’un environnement affectif favorable où l’enfant se sente bien, et où il sera propice à apprendre de nouvelles choses ». Ainsi, quoi de mieux que « la chaleur du nid » pour que l’enfant soit en confiance, qu’il  progresse à son rythme sans la rivalité d’autres camarades ? En intégrant des sessions d’apprentissages linguistiques à la maison, votre enfant intégrera la langue comme un élément naturel de son quotidien. M. Gentil, met en avant des techniques ludiques, en privilégiant l’échange, la communication et l’interaction. L’idée est alors d’incorporer les notions au quotidien. Ainsi, au lieu d’apprendre sur une image le mot « pomme »… Allez plutôt au marché avec votre enfant, et montrez lui une pomme en lui disant : « es une manzana verde » (c’est une pomme verte)

Sur quelle durée peut-on considérer un enfant bilingue ?

Si vous exposez votre bébé pendant les trois premières années de sa vie à une langue étrangère, et qu’ensuite vous reprenez le français dès la maternelle, votre enfant… oubliera tout ! Eh oui, c’est aussi ça l’injustice du bilinguisme. L’exposition doit être constante et durant des années. M. Gentil est catégorique « votre enfant peut tout oublier et repartir de zéro ! »

Est-il indispensable d’enseigner l’écriture également ?

Notre linguiste nous rappelle qu’il « existe 6000 langues parlées dans le monde, contre 200 écrites. Le bilinguisme est avant tout oral, même si, plus tard, vous voulez introduire l’écriture, vous pouvez procéder par étape. » Ainsi un enfant qui parle chinois, pourrait tout à fait apprendre l’écriture plus tard sans que ça ne freine son apprentissage. Ne mettez pas trop la pression, la langue est un patrimoine culturel qui se transmet naturellement, sans règle…

Les supports de la langue pour bébé

L’aspect ludique est une nécessité pour le directeur de Speaking Agency, qui met tout en œuvre pour que les enfants aiment l’exposition à cette nouvelle langue. Dans sa pédagogie, les intervenants disposent d’une mallette d’activités, qui sont autant de bonnes idées pour vous parents… On y retrouve :

  • Des images (flash cards) pour apprendre le vocabulaire basique
  • Des CD de chansons et comptines
  • Des marionnettes de doigts : pour raconter des histoires dans la langue choisie et utiliser les jeux de rôles pour faire participer l’enfant

Je vous recommande aussi :

  • Des DVD et livres : demandez aux personnes qui partent en vacances autour de vous de vous en emmener dans le pays d’origine. Car en trouver en France coûte terriblement cher !
  • Ses dessins animés préférés en VO : votre bébé retrouve ses personnages préférés qui s’initient aussi aux langues. On retrouve alors « j’aime l’anglais avec petit ours brun » « je parle anglais avec oui oui », sans oublier Dora l’exploratrice (un concept imaginé à la base pour les latinos qui devaient apprendre l’anglais).
  • Les jouets ou jeux sur tablettes en VO : de plus en plus de jouets d’éveil incorporent quelques mots d’anglais pour une première familiarisation. Sur les tablettes (que votre enfant peut utiliser dès 18 mois), vous pouvez aussi télécharger pas mal de jeux et applications en VO. J’utilise par exemple « English basic concepts 2 for kids »

Baby speaking by Speaking Agency: le concept de la nounou bilingue !

En voilà une bonne idée qui résout 2 problèmes en 1 ! Celui de trouver un mode de garde (après l’école, le  mercredi ou en soirées) et celui de dénicher un prof de langues spécialisé dès le plus jeune âge. C’est ainsi que cette agence propose des gardes dispensées par des animateurs totalement bilingues anglais, espagnol, arabe, allemand… Pour favoriser l’interaction cette garde est proposée dès l’âge de deux ans et peut s’étendre jusqu’aux plus grands pour l’aide aux devoirs.

Et ça coûte combien ? De prime abord le prix est un peu élevé, mais c’est sans compter les réductions fiscales et autres. Pour une demande type de 10h/semaine il faut compter 1000 €/mois. Vous pouvez demander 300 € d’aide Paje à la CAF et 50% de réduction fiscale.

Pendant les vacances scolaires, l’agence propose aussi des stages en demi-journée ou quelques heures (environ 250 € la semaine). www.speaking-agency.com

Les autres centres où apprendre les langues…

www.kidsandus.fr: la structure est totalement fantastique pour les bout ’chou dès 12 mois. A peine pose-t-on les pieds dans le centre, que tout le personnel nous parle déjà en anglais. Les locaux sont très colorés et parfaitement adaptés à un apprentissage 100% ludique. Durant la séance, la musique, les comptines, les jeux de rondes, les dessins, la pâte à modeler et autres activités sont proposées. Les enfants ne se rendent même pas compte qu’ils sont en train d’entendre –et donc d’apprendre- l’anglais, ils s’amusent avant tout ! Les parents reçoivent un cahier d’activités avec un CD pour pouvoir prolonger les séances à la maison. Plusieurs formules sont proposées : soit durant l’année (le mercredi ou après l’école), soit en ateliers pendant les vacances. Centres à Paris et Rouen. Renseignements sur www.kidsandus.fr

 Ecole de langues Kids & US pour les petits a partir de 1 an. Apprentissage de l'anglais et de l'espagnol de maniere ludique.

www.lespetitsbilingues.com: avec des ateliers d’éveil à l’anglais (de 6 à 30 mois) ou bébé accompagné de sa maman, son papa ou sa nounou pourra se familiariser en groupe avec la musicalité de la langue. 50 centres dans toute la France et à La Réunion dès les 6 mois de l’enfant.

Mon expérience

Ayant vécu aux Etats-Unis durant mon enfance, j’ai toujours eu un lien particulier avec l’anglais. Je crois en la richesse des langues et l’intérêt d’en apprendre un plus grand nombre. Secrètement je me dis : « si au pire mon enfant est un cancre, il sera un cancre bilingue voire trilingue, ce qui est toujours un bon bagage dans la vie ! ». J’ai tout de même attendu que ma fille fête ses 2 ans pour commencer à lui parler en anglais. Je ne voulais pas perturber son apprentissage du français… En fait j’avais surtout très hâte de papoter avec elle… Avec du recul je n’aurais peut-être pas dû être aussi pressée, car il faut comprendre que tous les enfants finiront tôt ou tard par parler !

Donc dès l’âge de deux ans, je lui parle en anglais à des moments particuliers de la journée pour qu’elle assimile le champ lexical. Par exemple, je profite de la douche pour lui dire : « là je te lave le cou, puis les jambes, puis les ongles… » en anglais. Lorsque je l’habille aussi : « je te mets ton t-shirt jaune, avec ton jean bleu… ». Et puis quand je me promène, les passants me regardent d’un drôle d’air, quand je lui dis : « and this car is… green ! Good girl ! ». Bref tout est prétexte. Une fois ce vocabulaire très basique assimilé… en à peine 4 mois ; je suis passée à la vitesse supérieure : je lui lis des livres que en anglais. Le hic ? J’ai l’impression qu’elle ne comprend pas tout à fait le sens de l’histoire. Alors il m’arrive de traduire en première lecture  pour qu’elle se fasse une idée de l’intrigue. En anglais, j’interromps la lecture de quelques questions comme : « where is the shoe of cinderella ? » (Où est la chaussure de cendrillon). Toute fière d’elle quand elle pointe son doigt, je le suis d’autant plus, devant mon petit génie ! Enfin et surtout je n’hésite pas à la confronter à un univers sonore anglophone. Ainsi, les dessins animés sont souvent en anglais. Heureusement que je peux me connecter sur You Tube de ma télévision, et ainsi taper « peppa pig english », ou autre dessins animés. Dans sa chambre, avant de dormir, il n’est pas rare que je ne lui mette un CD de comptines… J’aime l’idée qu’avant de dormir, elle s’endorme avec « old macdonalds » et qu’elle la rechante dans ses songes… Enfin et surtout, je me suis mise aussi à apprendre les comptines en anglais pour pouvoir les chanter avec elle. J’ai bien mis une semaine intensive pour apprendre « itsy bitsy spider ». Mais maintenant on la chantonne avec joie dans la rue… devant l’air toujours aussi médusé des passants. Car il faut bien le dire, je n’ai pas vraiment l’air d’une américaine, hi hi hi.

Au final, ma fille de 3 ans, ne parle pas encore anglais, elle dit quelques rares mots, mais comprend à 70%  quand je lui parle en anglais. Et il m’arrive de craquer et de traduire quand je n’arrive pas à lui faire comprendre quelque chose avec le langage des mains… Bon par contre lorsque je la gronde, ça c’est en français… mon naturel reprend le dessus !

Et de votre côté, est-ce que bébé s’est familiarisé avec les langues dès son plus jeune âge ? Si oui, comment ?

Crédit photo : Kids&Us
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8 Commentaires
  1. Extrèmement intéressant, je vais essayer un maximum, mais difficile quand on ne parle pas soit même couramment une langue…

    Sophie Hérisson
  2. Oui pour nous la sensibilisation passe aussi par le fait d’inviter chez soi des personnes de langues anglaises (amis qui ne parlent pas français, coachsurfing…) et par les voyages !

    Les mots qui les concernent directement intéressent les enfants, comme ceux là par exemple (tétine, doudou…) : http://www.voyagebaby.com/2015/09/vocabulaire-anglais-15-mots-connaitre.ht

    Julien
  3. J’ai un petit garcon de maintenant 20 mois, des la naissance, son pere lui a parle en arabe ( il est Libanais ) je lui parle en francais ( je suis francaise) et sa nounou lui parle en Anglais ( elle est anglaise ).
    Nous lui avons parlé des la naissance comme un grand, en faisant des phrases completes. ca peux paraitre bete, mais je ne voulais pas lui parler bebe. des qu’il a eu 1 an, nous l’avons inscrit dans une ecole bilingue, francais/anglais. aujourd’hui il comprend parfaitement les 3 langues, parle les 3 langues, avec une preference pour l’anglais.
    il faut dire qu’il ne regarde la tele que en anglais. Ca coute cher, mais les resultats sont la…. je dirais, plus tot on commence, et plus c’est facile pour eux. le tout, c’est qu’il apprenne de facon ludique.

    sophia
    • Vous avez totalement raison Sophia, c'est comme cela que les enfants deviennent bilingues, c'est en commençant dès la naissance! Tout ce qui compte, c'est effectivement la fréquence d'exposition à la langue, l'intérêt de l'enfant (à motiver, donc!) mais tout le monde n'a pas la chance de pouvoir inscrire son enfant en école bilingue, et c'est beau que vous ayez pu faire l'investissement. Pour ceux qui ne peuvent pas, il existe beaucoup de centres d'activités linguistiques ludo-éducatives pour enfants sur Paris, et notre équipe d'Hibbbou vise à les recenser toutes sur son site www.hibbbou.com. Il sera d'ailleurs possible de réserver les activités sur le site, encore en finalisation pour vous offrir un service impeccable pour la rentrée 2016... en attendant, le blog donne des idées de sorties linguistiques, et des conseils sur le bilinguisme. Bon apprentissage des langues à votre garçon :)
      Hibbbou
  4. Il existe effectivement des parents qui sont vraiment bilingues, mais on peut faire des efforts pour y arriver si on ne l’est pas. J’aide des mamans à apprendre le néerlandais de façon qu’elles puissent mettre les enfants dans l’enseignement néerlandophones dès le début.
    Si vous voulez que votre enfant devienne bilingue, il ne faut pas attendre. Sinon, ce sera trop tard.

    Rachel
  5. Felicitation,
    Tres bon site pour apprendre.
    J’utilise aussi les jeux motivants, avec une carotte pour atteindre un objectif comme on dit! Anglais’Fun (https://anglais-fun.com) qui te permet de gagner des cadeaux au fur et a mesure que tu progresses en anglais, c’est plutot motivant pour les enfants, et les parents peuvent suivre les progres en anglais.
    Merci,
    Sab

    Sab
  6. Mais quoi faire si on ne parle que très peu l’anglais ? J’ai cherché des jeunes anglophones à Bruxelles (ou j’habite) de venir jouer avec ma fille en anglais, et pas gratuit. Mais c’était très difficile à trouver. A 6 ans, j’ai envoyé ma fille dans une école de langue, soi-disant spécialisé dans les cours pour enfants. Mais c’était une grande déception.
    Quand elle avait 9 ans, elle pouvait participer dans les cours d’anglais le mercredi après-midi de l’English Academy. C’était excellent ( http://www.englishacademy.be ) mais une fois 2 heures par semaine était toujours insuffisant.
    Elle a 11 ans maintenant, continu toujours avec ses cours, mais l’année prochaine, on va chercher un stage d’anglais en été. Sans efforts pas de résultats.

    Pauline1979
  7. C’est un article très intéressant !
    A la maison nous parlons tous Français, mon époux ainsi que ses parents parlent Grec à notre fille depuis sa naissance. Et nous avons choisi une nounou américaine pour garder notre fille le mercredi après-midi (via l’agence Be My Nounou).
    Au final notre fille de 4 ans passe d’une langue à l’autre très facilement.
    Ce que nous apprécions c’est aussi toute la culture qu’elle apprend à travers ses différentes langues.

    Marie
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