X
Se connecter

Pas encore inscrite ?

Créer un compte

L’incontinence urinaire, le sujet tabou post-accouchement

Par Karima Peyronie
L’incontinence urinaire, le sujet tabou post-accouchement

Dans la liste des sujets ultra tabous dont aucune femme n’ose parler il y a les fuites urinaires. C’est un peu le genre de sujets que l’on retrouve dans la liste du pacte secret de Foresti. Vous savez ce pacte qui « si on le rompait, plus personne ne voudrait enfanter ». Bon et bien chez Mum-to-be Party on a décidé de briser le tabou une bonne fois pour toute et d’en parler avec sensibilité et transparence entourés d’experts en la matière… même pas peur ! Avec une bonne nouvelle à vous annoncer : ce n’est plus une fatalité et ce, grâce à une super technologie.

De quoi parle-t-on lorsqu’il s’agit de fuites urinaires ?

Déjà il faut abattre un tabou, celui de penser que seules les femmes d’un certain âge ont ce problème, comme le rappelle M. Alain Bourcier :

L’incontinence urinaire touche un large public qui, contrairement aux idées reçues, n’est pas constituée uniquement de personnes âgées, avec plus de 3 millions de français concernés. Il est ainsi ressorti que : 12% des femmes de 20 à 29 ans souffrent d’incontinence.

D’où vient le problème ?

Ne cherchons pas par quatre chemins : du périnée. C’est lui qui assure un socle aux organes dans le bas de l’abdomen qui comprend tout le système reproducteur, urinaire et digestif. Ainsi, le périnée joue un rôle essentiel dans la continence urinaire, la sexualité et la reproduction. L’incontinence urinaire est alors favorisée par un relâchement des muscles du plancher pelvien (autre nom du périnée).

Un manque de tonicité est normal après 50 ans. Il est aggravé avec les accouchements par voie basse qui fragilisent le périnée ,

nous explique le professeur Francois Haab, urologue. D’ailleurs pendant la ménopause, l’absence d’oestrogènes entraîne l’amincissement de la muqueuse qui recouvre la vessie, ce qui peut provoquer l’écoulement involontaire de petites quantités d’urine…

Le tonus de cette zone est donc primordial pour se prémunir de sensations d’inconforts, de gênes voire de complexes. Il faut alors bien distinguer les fuites ponctuelles ou récurrentes, selon le degré de gravité. On fait alors la différence entre l’incontinence d’effort et celle dite d’urgence.

  • Incontinence d’effort : elle survient dans des gestes simples de la vie courante, comme courir, rire, tousser, ou encore porter des charges lourdes. Elle apparait au fur et à mesure, de façon plus ou moins récurrente, c’est la forme la plus fréquente : 70% des femmes incontinentes (de 25 à 65 ans) sont touchées par cette forme. Elle est aussi moins gênante, car les femmes sujettes apprennent avec le temps les gestes qui leur éviteront d’être confrontées à cette situation. Même si ce n’est pas la meilleure façon d’éradiquer le problème (on verra par la suite comment l’éradiquer justement).
  • Incontinence d’urgence : c’est la forme la plus gênante de fuites urinaires puisque cette fois-ci la femme ne parvient plus à contrôler sa vessie, et ce, à tout moment. Vécu comme un véritable handicap, elle perd la notion de cette zone et à moyen et long terme, elle subit une exclusion sociable. Pour en venir à ce stade, elle aura tout de même vécu des épisodes d’incontinences d’effort, qui, s’ils ne sont pas pris au sérieux rapidement, peuvent aboutir à cette forme. Alors des médicaments peuvent limiter les symptômes au niveau de la vessie, comme ceux utilisés pour les infections urinaires. Mais le fond du problème, qui est la tonicité de périnée doit être autant pris en charge.

A savoir : Dans les cas où les troubles urinaires ne surviennent pas après un effort, on parle de dérèglement de la vessie, qui peut s’expliquer par une pathologie, comme des polypes. Des cas heureusement plus rares concernant à peine 10 % des diagnostics.

C’est donc en retrouvant du tonus sur toute cette zone pelvienne que tous les symptômes de fuites urinaires pourront se calmer, voire disparaitre.

Nous ne sommes pas toutes égales face à ce problème…

Eh non c’est la dure loi de la nature… la même qui dicte les vergetures, la prise de poids rapide, la rétention d’eau… Alors la bonne nouvelle, c’est qu’il est quand même très rare de tout cumuler. Et l’autre bonne nouvelle c’est que les fuites urinaires sont aujourd’hui traitées comme de vraies pathologies, avec des dispositifs médicaux sérieux qui prennent en compte aussi bien le mal-être physique que psychologique.

Généralement ce sont bien les femmes après 50 ans qui subissent les soucis urinaires, qu’elles aient eu ou pas des grossesses. En revanche, il faut bien comprendre que si vous ne prenez pas soin de votre périnée après vos accouchements, même si vous n’avez aucun symptôme, ils apparaitront après 45 ans. Le corps dispose de sa propre mémoire. En d’autres termes, ce n’est pas parce qu’aujourd’hui vous ne ressentez aucun souci particulier, que vous êtes immunisée. Oui bon désolée si je vous terrorise dès maintenant, mais il faut être claire, personne ne vous le dira sinon !

Et puis certains facteurs totalement extérieurs peuvent entrainer ce genre de souci, comme le précise M. Haab :

Certaines auront des ligaments moins résistants, en particulier si elles ont dû porter des charges lourdes, par exemple dans leur vie professionnelle, ou si elles ont fait du sport à haut niveau.

L’incontinence urinaire survient aussi avec la sédentarité (comme beaucoup d’autres maladies n’est-ce-pas), le surpoids, (puisqu’il y a une pression accentuée au nouveau de la vessie, comme pendant l’accouchement) et le tabagisme.

Dans sa forme la plus grave, la femme peut aussi être exposée au prolapsus (descente d’organes) qui, dans 34% des cas touchent la descente de la vessie. Cette particularité entraine inexorablement des fuites urinaires de façon plus ou moins graves en fonction du stade du prolapsus.

Etes-vous touchée par les fuites urinaires ?

Si vous êtes une jeune maman, voici ce qui s’est passé lors de votre accouchement :

en sortant du ventre de sa mère, le bébé traverse et écarte le rideau musculaire constitué autour du vagin. Cet ensemble de muscles va donc naturellement subir une véritable distorsion,

selon l’explication du Dr. David Elia, gynécologue. De plus, il faut savoir que le bouleversement hormonal de la grossesse rend les muscles moins toniques. Ajoutés à tout ceci la prise de poids et le nombre de grossesse. Avec un tel traumatisme au corps, il n’est pas anormal que votre périnée ait été malmené au point d’avoir des petites ou grandes fuites urinaires. Ce n’est pas grave que de se l’avouer, c’est aussi un processus physiologique tout à fait naturel. Dites-vous que vous n’êtes pas la seule à qui ça arrive et que c’est normal d’en parler auprès de professionnels. Si vous restez dans la gêne et le tabou, les choses vont forcément s’envenimer, un tel problème ne va pas se résoudre tout seul avec le temps… Oui, je vous terrorise encore avec mes phrases alarmistes, mais je vous jure que c’est pour votre bien !

Les premiers symptômes d’une distension de la zone périnéale ne sont pas forcément directement liés à de l’incontinence. Au début vous pourrez sentir une pesanteur dans le bassin comme lorsque vous étiez enceinte. Une gêne sur cette zone-là, surtout lorsque vous marchez. Puis quelques fuites lorsque vous allez éternuer, puis rire… Et quand vous vous remettrez à faire votre premier footing, là vous réaliserez le problème. Si votre tampon n’est plus maintenu, c’est aussi le signe d’un périnée trop distendu, qui peut, éventuellement mené à terme, à des problèmes du même ordre.

Avant d’en arriver là, il faut à titre préventif vous faire ausculter par votre sage-femme ou gynécologue. Lors de la visite de contrôle, ce professionnel pourra déjà vous donner un état lieu de votre périnée. Il vous prescrira surement, comme dans la majorité des cas, des séances de rééducation, et ce même si vous avez accouché par césarienne. Le seul fait d’avoir été enceinte suffit déjà à détendre les muscles du plancher pelvien. Oui mais voilà, vous allez surement reporter vos séances, par manque de temps, jusqu’à ce que les premiers symptômes surviennent. Et pourtant seule une rééducation du périnée réussie et complète vous permettra de retrouver tout le confort optimal, avec un tonus musculaire autour de la vessie digne d’une adolescente !

Réfléchissez-y à deux fois avant de ranger votre ordonnance dans la pile de papiers…

Prendre ce problème très au sérieux !

Après l’accouchement vous allez apprendre à redécouvrir votre corps, une enveloppe nouvelle qui a subi des modifications plus ou moins importantes. Il y a déjà l’extérieur que vous allez tenter de camoufler comme vous le pouvez… Ou bien d’assumer, car c’est aussi ça la joie d’être jeune maman, vous avez le droit d’avoir pris du poids, des vergetures ou d’avoir une poitrine moins ferme… parce que vous avez goûté à ce bonheur incommensurable de donner la vie. Pour les séquelles intérieures, elles feront l’objet de complexes beaucoup plus profonds comme tout ce qui concerne les cicatrices, les douleurs de l’épisiotomie ou… les fuites urinaires. Du coup nombreuses femmes préfèrent le silence, et se contentent de porter discrètement des protections, avec des troubles (douleurs, gênes…) qui eux ne s’estompent pas.

De plus le problème des fuites urinaires agit directement sur la sexualité du couple. Déjà qu’elle aura été quelque peu ébranlée par l’arrivée de bébé qui mettra vos nuits dans un joli chao. Mais les femmes qui subissent cette gêne sont terrifiée à l’idée de reprendre les câlins au risque d’avoir des petits « accidents » pendant l’acte. D’autant plus que les femmes qui ont le périnée trop distendu et plus assez tonique et qui peuvent souffrir d’incontinence souffrent aussi d’un autre syndrome : le pet vaginal. C’est ce qui se passe quand l’air rentre dans le vagin. Ça aussi personne ne vous en parle avouez-le ! Même dans les épisodes les plus trashs de Sex&theCity, Carrie ne nous avait pas formé à ce genre de choses ! Alors forcément ce sont autant de raisons qui créent de vraies blocages.

C’est le constat de M. Marc Geraux, urologue et sexologue :

 Une femme qui souffre d’incontinence urinaire ne se sent pas à l’aise avec son corps, elle est bien moins impliquée au moment du rapport sexuel. Dans ce cas, la notion de plaisir disparaît. La simple pensée, pour ces femmes, de risquer une fuite urinaire dans ce moment d’intimité avec leur partenaire change leur rapport au plaisir. Elles vont être dans une stratégie d’évitement. Elles préféreront ne pas avoir de rapport sexuel que prendre le risque de faire face à une situation humiliante et handicapante. Ces fuites urinaires, quand elles ne sont pas traitées, peuvent créer un éloignement dans un couple, voire des crises conjugales.

D’autant plus que dans la majorité des cas, les femmes concernées n’osent pas du tout en parler avec leur conjoint, ce qui ne fait qu’accroitre l’éloignement.

A SAVOIR : Les fuites urinaires de la grossesse ?

Il ne faut pas confondre les fuites urinaires de la grossesse et celles post-grossesse. Si les symptômes sont les mêmes, leurs durées ne le sont pas. Il faut savoir que 4 femmes sur 10 déclarent être touchées par l’incontinence urinaire pendant leur grossesse. Il ne s’agit pas de cette envie ultra-pressante d’uriner toutes les heures, mais justement de ne presque plus pouvoir retenir. Bien entendu le poids de la grossesse sur la vessie et la pression autour du périnée entrainent ce genre de désagrément. Il a quand même été établi que 50% des femmes enceintes souffrant de fuites n’en sont pas à leur premier enfant. Contre 29% pour les primipares.

Souvent une rééducation malmenée lors des précédentes grossesses peuvent être un facteur aggravant. Bien entendu si vous avez souffert (ou que vous souffrez) de fuites urinaires pendant la grossesse, cela doit d’autant plus vous alerter sur le suivi post-grossesse. Même si dans la grande majorité des cas, les soucis rentrent dans l’ordre : ce n’est pas parce que vous avez vécu ça pendant la grossesse que vous allez en souffrir après l’accouchement. Ah ouf, voilà un message positif 😉

Comment en venir à bout ?

Maintenant que vous avez compris et cerné le problème, sachez qu’il y a tout de même des solutions très efficaces pour diminuer puis éliminer le problème.

Sauf dans le cas très particulier d’une dénervation partielle ou périphérique des nerfs du périnée. Dans ce cas l’incontinence est irrémédiable. Elle touche 10% des femmes, soit 8400 cas par an.

Mais si vous faites partie des 90%, votre cas peut se résoudre. Comme vous l’avez compris vous ne pourrez pas faire l’impasse sur la rééducation du périnée sous aucun prétexte. C’est ce que confirme Alain Bourcier, notre spécialiste en rééducation pelvipérinéale.

 S’il n’existe pas vraiment de médicaments pour traiter l’incontinence, la principale option thérapeutique est la rééducation, qui repose sur l’apprentissage du verrouillage périnéal .

La rééducation la plus conventionnelle se pratique dans un cabinet de kinésithérapie ou chez une sage-femme et se fait généralement par électrostimulation. Puisqu’il s’agit de « la technique la plus efficace pour traiter tous les types d’incontinence urinaire ». Il s’agit alors de stimuler les muscles du périnée par de légers courants électriques à l’aide d’un appareil composé d’un neurostimulateur pelvien, équipé d’une sonde qui doit être introduite dans le vagin.

Dit comme ça, ça peut faire peur. Mais en réalité, cette méthode est totalement inoffensive et indolore, c’est d’ailleurs pourquoi on l’appelle aussi « l’électrostimulation passive », puisque les muscles se contractent involontairement au rythme de l’appareil. Mais il est également possible de l’utiliser pour renforcer le travail actif de la patiente qui apprendra à contracter le périnée sans solliciter les abdominaux (électrostimulation active). Voir notre article : les rééducations du périnée.

Le bémol : ce type de rééducation classique peut être désagréable (surtout en cas d’épisiotomie) puisque vous avez une sonde vaginale et contraignante, puisque cela implique des rendez-vous réguliers chez votre kinésithérapeute. De plus cette méthode peut montrer ses limites s’il existe une béance trop importante des muscles. Alors il faut stimuler tout l’ensemble du plancher pelvien et pas seulement le vagin, en incluant notamment les muscles des fessiers. Et puis surtout, après sondages, il s’est avéré que 30% des femmes qui avaient suivies assidument leurs séances continuaient à avoir des symptômes de fuites urinaires. C’est pourquoi pour activer les résultats, une solution totalement innovante est née : Innovo.

Innovo : le fitness du périnée

Il ne s’agit pas là d’une énième promesse d’un produit qui sera rangé aux oubliettes dans quelques années, mais d’un dispositif médicale efficace, que vous pouvez dès à présent retrouver sur notre e-shop et qui peut faire l’objet d’une prise en charge par votre caisse d’Assurance Maladie, sur prescription médicale.

En quoi Innovo agit sur l’incontinence urinaire ?

Vous avez compris que le périnée était un ensemble de muscles. Et comme tous les autres présents dans le corps, ils doivent être sollicités au quotidien pour pouvoir être fermes et toniques. Oui, mais il parait tout de même difficile que vous squattiez le cabinet de votre kiné tous les jours pendant au moins trois mois. Utilisé à domicile, Innovo permet alors de s’adonner régulièrement à cette gymnastique d’entretien, un peu comme une sorte de « fitness du périnée »Il aide au renforcement musculaire, de la même façon qu’on muscle les abdominaux ou les jambes. Contrairement à une rééducation classique par une sonde vaginale, Innovo permet une « stimulation globale et plus diffuse des muscles périnéofessier », nous assure M. Bourcier qui a fait partie des premiers praticiens à l’utiliser sur ses patientes, et le prescrire. D’où une meilleure tonicité qui évite aux troubles urinaires de s’installer. De plus la technologie Multipath permet une stimulation diffuse de toute la zone, et ce, de façon externe (en enfilant un simple legging et placer 8 eletrodes).

Résultat : après 4 semaines d’utilisation 93% des femmes déclarent une « amélioration significative » dans la diminution de leurs fuites urinaires. Et 86% se déclarent « sèches » ou « quasi-sèches » après une cure de 12 semaines.

Enfin, n’hésitez pas à lire l’avis 100% sincère d’une maman à qui nous avons fait tester l’appareil pendant 1 an, une maman comme vous qui souffrait de cette gêne. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes et vous laissent juger de notre engouement sur ce nouveau produit nouvelle génération.

Voilà les Mums, je pense avoir fait le tour de la question sur ce sujet si sensible… j’espère ne pas trop vous avoir traumatisée avec ces histoires, mais vous savez, la prévention et l’information sont les meilleures armes pour préserver sa santé…

 

Tags
Partager
Sois la première à donner ton avis !
Laisse un commentaire


The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.

Tu pourrais aimer aussi