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6 idées reçues sur la diversification alimentaire du bébé

Par Christel
6 idées reçues sur la diversification alimentaire du bébé

Nourrir un bébé de compotes et purées dans ses premiers mois, un geste qui semble tout à fait simple à adopter : on choisit les ingrédients de base, on mélange, on ajuste en fonction des préférences…Et pourtant, derrière la simplicité, qui peut être décuplée par le recours à des recettes 100% bio comme celles de chez Good Goût, il y a évidemment bien des précautions à suivre pour respecter l’organisme fragile de son petit et répondre à ses besoins.

Passons en revue les idées reçues, les conseils et les étapes à suivre dans la diversification alimentaire, que nous avons pu recueillir auprès de l’équipe Good Goût et d’Alexandra Goemaere, naturopathe,

1 – C’est important de mixer plusieurs ingrédients différents pour initier votre bébé à la variété

Par habitude, nous sommes tentées de mixer les purées à partir de plusieurs légumes et notamment de pomme de terre comme base, ou d’associer plusieurs fruits ensemble. Parce que le système digeste de votre bébé est encore immature et pour que votre bébé découvre le vrai goût de chaque aliment, il est préférable de lui proposer les produits un à un dans un premier temps. Connaissant l’appétence des enfants (et des plus grands !) pour le sucré, commencez la diversification alimentaire par des légumes ((carottes, courgette, brocolis, patate douce…) avant d’introduire 15 jours après des fruits (de type pomme, poire, banane, prune). Jusqu’aux 6 mois de bébé, il est recommandé de lui proposer des fruits cuits à la vapeur pour permettre à ses intestins encore fragiles de bien les assimiler mais aussi pour préserver les nutriments. Les fruits crus bien mûrs et bien mixés pourront compléter les repas en seconde intention dès 7 mois, et les légumes crus dès 10 mois.

2 – Les fruits exotiques sont à bannir

Les fruits exotiques ne sont plus considérés comme allergènes, hormis le kiwi pour lequel vous devez être plus attentifs. Aussi les experts recommandent d’introduire au plus tôt les produits à potentiel allergique pour que la flore du bébé se développe au contact d’antigènes. Du moment que ces fruits exotiques sont bien mixés et bien cuits, ils n’importuneront pas votre bébé ! C’est pourquoi vous retrouvez chez Good Goût des gourdes de fruits à base de mangue et d’ananas dont les petits raffolent .

3 – Mon enfant refuse de manger, je change tout !

« Ah lui, il est comme son père, pas moyen de lui faire avaler des aubergines ! » Ne tirons pas de conclusion trop hâtive. C’est seulement au bout de 8 à 10 fois qu’il est possible de décréter que votre enfant n’aime décidément pas ce que vous lui avez proposé. Patience, patience ! Evidemment, pour avoir été dans cette situation, c’est rageant de voir son petit plat préparé avec amour finir dans le frigo ou la poubelle à chaque présentation. Plus vous allez en faire une histoire personnelle, plus vous serez énervé(e) et risquez de ne pas sortir votre bébé de l’impasse, car il ressent évidemment votre stress. En cas de doute et de situation qui persiste longtemps, vous pouvez consulter un pédiatre pour vous rassurer.

Communiquer avec bébé, c'est possible pendant son repas !

Avant que votre bébé ne rentre dans le langage, il sait déjà exprimer ses préférences, ses envies et l’alimentation n’y échappe pas. Une aubaine pour les parents à l’affut du moindre signe approbateur du repas servi !

Mais pas seulement : c’est une belle opportunité, en le questionnant sur le contenu de son assiette (fruits, légumes, texture, température…) de rendre l’enfant acteur et de limiter ses frustrations. Nous avons eu la chance lors du Petit Déjeuner Good Goût à Bruxelles d’accueillir Stéphanie de Le cocon de Stéfamille pour prodiguer des conseils sur la communication gestuelle. En voici quelques enseignements :

  • Quand puis-je débuter à signer avec mon bébé ? Pas trop tôt sinon les parents peuvent se décourager en ne voyant pas de signes venir, même si le bébé assimile tout durant ce laps de temps. On conseille donc d’attendre que le bébé ait 6 à 8 mois, de sorte qu’il soit également parfaitement capable de bouger bras et main…essentiels à la communication gestuelle !
  • 2 ans et demi, c’est trop tard pour commencer ? Non, car signer constitue une richesse dans votre communication et il y a des moments où votre bébé aimera davantage signer que parler (ex. il est malade ou vous fait un signe au travers d’une vitre). Certains mots prononcés par l’enfant sont parfois difficilement compréhensibles, avoir un support visuel aide à mieux comprendre. C’est un langage familial
  • Comment ça se passe concrètement ? L’enfant apprend par mimétisme, vous parlez et vous signez en même temps. Il est toujours important de positionner face à l’enfant et de réduire son débit de parole. On signe pour soi, donc avec la main qu’on veut ! On introduit un ou 2 signes maximum par phrase (au début).
  • Et si je signe approximativement ? Les enfants apprennent par imitation, au début leurs signes seront maladroits et c’est normal, on ne le corrige pas. Par contre, en temps qu’adulte, on se doit de respecter complètement le signe, par respect pour la communauté sourde. Les signes sont faciles à mémoriser, pas d’inquiétudes à avoir.
  • Auprès de qui apprendre à signer avec bébé ? Il est important de savoir que la langue des signes n’est pas universelle, donc diffère d’un pays à un autre (parfois même en plus de la lsf officiel, il existe des dialectes). Il vous faut donc trouver des ateliers vous permettant d’apprendre et d’assimiler. Car bien évidemment une séance ne saurait suffire pour retenir les gestes. A Bruxelles, Le Cocon de stéfamille organise régulièrement des cycles d’ateliers, et en France vous pouvez vous référer à la carte des animateurs d’ateliers “Eveil et Signes”.

En conclusion, la communication gestuelle est un merveilleux outil qui développe une complicité très forte au sein de la famille et renforce la confiance en soi chez l’enfant.

4 – Comme le sel, le gras ne doit pas être ajouté aux légumes

Ah mais le gras, c’est la vie ! Plus sérieusement, on fait souvent la chasse au gras, mais on se trompe de combat. Effectivement, les additifs sont à bannir dans les purées et les compotes jusqu’à la première année de votre bébé, comme le sucre et le sel, puisqu’il n’est pas capable de les digérer !

Par contre, les matières grasses sont essentielles au bon développement de votre bébé, notamment de son cerveau et de sa vision. Le corps n’étant pas capable de fabriquer d’acides gras essentiels, il est important que l’alimentation de votre bébé soit source de « bonnes matières grasses », à savoir d’oméga 3, 6 et 9. Où en trouver ? Dans les huiles de colza (bon rapport oméga 3-6-9) et d’olive (oméga 9). Comment les choisir ? Optez pour des huiles bio 1ère pression à froid comme l’huile bébé bio Quintesens. Comment les intégrer ? Ne les faites pas cuire avec la purée, vous perdriez en qualité nutritionnelle. Ajoutez simplement une cuillère à café après cuisson. Dès que votre bébé a bien assimilé une huile, n’hésitez pas à lui proposer d’autres huiles pour équilibrer les apports nutritionnels puisqu’aucune ne se ressemble !

Diversification et digestion : bon à savoir

Le système digestif de votre bébé étant immature, il est fréquent que des problèmes digestifs surviennent pendant ses premières années. L’introduction de nouveaux aliments peut venir causer des petits tracas. L’important est d’être toujours dans l’observation.

Parmi les ingrédients pouvant incommoder l’appareil digestif de votre bébé, vous trouvez

  • Le blanc d’œuf. Potentiellement allergisant, le proposer à partir de 1 an, et bien cuit !
  • Protéines bovines. Ne pas en proposer le soir, pour éviter la surcharge rénale et un sommeil perturbé.
  • Légumineuses. A faire tremper 12h dans l’eau avant cuisson pour les rendre plus digestes et bien les mixer.
  • Epices. On attend que bébé se soit bien habitué aux aliments avoir d’ajouter des pincées de curry ou de cannelle. Les associer à des aromates pour les rendre moins irritantes.
  • Fromage. A partir de 8/9 mois, l’organisme est prêt à assimiler le fromage source de calcium, mais attention aussi riche en sel, matières grasses et protéines animales. Evitez les fromages industriels ultra transformés. Vous pouvez introduire des fromages de chèvre ou de la brebis pasteurisé. Au lait cru, c’est la garantie de bons nutriments mais un risque potentiel d’infections. Au lait stérilisé, vous donnez des aliments morts et vous n’avez pas pour autant la garantie d’absence de bactérie pathogène. L’important reste de faire goûter par petite quantité et d’observer !

Petits conseils si vous souhaitez introduire les éléments ci-dessus : testez-les avec votre bébé le midi pour être disponible en cas de réaction allergique, ajoutez des herbes aromatiques (basilic, aneth, estragon…) dès l’âge de 8 mois pour faciliter la digestion.

5 – Mon bébé doit boire à chaque repas

Tout dépend de son âge et si votre bébé est allaité.

En cas d’allaitement exclusif ou mixte, bébé trouvera dans le lait maternel ce dont il a besoin pour s’hydrater. Et le lait maternel s’adapte en fonction des saisons (plus riche en eau l’été par exemple) et des besoins de votre bébé ! En cas de canicule ou de fièvre, de l’eau ne doit pas être proposé à un bébé allaité.Pour vous rassurer, vérifiez ses urines et vous, maman allaitante, buvez de l’eau !

Avant 6 mois, il n’est pas recommandé de proposer de l’eau à son enfant, car cela peut fragiliser ses reins encore immatures et créer un sentiment de satiété.

Au moment de la diversification alimentaire, si votre bébé est nourri au biberon par ailleurs, il est possible de lui proposer de l’eau au moment des repas comme en dehors. Cette eau doit être la plus pure possible (faible teneur en minéraux et en résidu sec) comme par exemple Montcalm, Watwiller ou Mont Roucous Si vous optez pour l’eau du robinet, alors demandez à votre mairie de fournir la composition de l’eau et filtrez la idéalement !

6 – Good Goût rajoute des ingrédients bizarres dans ses recettes

La réponse est non ! Chez Good Goût, toutes les recettes sont concoctées sans ingrédients bizarres. Par exemple, leur fameuse gourde mangue contient 99.9% de mangues et 1 goutte de jus de citron ! Et rien d‘autre !

Les compotes sont liquides car elles sont composées naturellement de l’eau du fruit. Certains fruits contiennent plus d’eau que d’autres (ex poire vs banane), et à la fabrication certains fruits peuvent être plus ou moins mûrs et de fait l’eau contenue peut varier.

Si de la pomme est ajoutée au fruit (seul), alors cela peut réduire cet aspect liquide. Mais Good Goût conseille de proposer aux bébés les fruits et les légumes seuls au début de la diversification.

En conclusion, il n’y a pas d’ingrédients bizarres dans les compotes et purées proposées par la marque, qui travaille sur des listes courtes et simples d’ingrédients bio et sourcés localement, et les détaille sur son site web de Good Goût.

Vous vous posez des questions sur la diversification alimentaire de votre nourrisson ou plus grand bébé ? Après avoir réuni les parents à Bruxelles et Toulouse, nous irons à la rencontre d’autres familles en recherche de conseils auprès de l’équipe de la marque et d’experts, le tout dans une ambiance fun ! Surveillez nos parutions sur Facebook et Instagram !

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Crédit photo : Benoit Deprez

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